Iran sanctions Europe : Des députés dénoncent mais minimisent l'embargo pétrolier
Des responsables iraniens ont tenté de minimiser lundi l'impact de l'embargo pétrolier sans précédent décrété par l'Union européenne, affirmant qu'il ne ferait que pousser les prix du brut à la hausse et appelant à des mesures de rétorsion.
"Les sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran (...) n'auront pas d'effet sur l'économie iranienne", a affirmé Ali Adiani, membre de la Commission de l'Energie du Parlement, cité par l'agence Fars.
"A l'heure actuelle, en raison de la situation du marché, l'Iran peut vendre son pétrole à n'importe quel pays (...) Avec les sanctions, le prix du pétrole va augmenter et ce sera au détriment de l'Europe et des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Lundi, les pays de l'UE se sont mis d'accord pour imposer un embargo pétrolier graduel contre l'Iran et sanctionner sa banque centrale. L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'Union européenne, notamment à la Grèce, à l'Italie et à l'Espagne.
Les Occidentaux craignent que le programme nucléaire iranien, dont Téhéran affirme qu'il est strictement civil, ne dissimule une tentative de construire des armes nucléaires.
L'ancien ministre du Renseignement Ali Falahian a appelé à des mesures de rétorsion contre les Européens, suggérant de "cesser les exportations du pétrole iranien (vers l'Europe) avant la période de six mois (prévue pour la mise en oeuvre de l'embargo) afin de faire augmenter le prix du pétrole et perturber les plans des Européens".
Malgré les dénégations iraniennes, l'annonce de nouvelles sanctions a coïncidé avec une chute du rial sur le marché noir, seul baromètre désormais disponible pour la monnaie iranienne.
Le rial, qui s'échangeait lundi à plus de 20.000 IRR par dollar US, a perdu 50% de sa valeur en un an alors que les sanctions financières sévères mises en place en 2010 par les Occidentaux ont commencé à asphyxier l'économie iranienne en créant notamment une pénurie de devises.
L'Iran, deuxième producteur de l'OPEP, a en effet de plus en plus de mal à rapatrier le paiement de ses exportations pétrolières, qui ont représenté plus de 100 milliards de dollars en 2011.
La pénurie de devises a entraîné une forte baisse du rial depuis octobre, et poussé les autorités à fixer autoritairement la semaine dernière un double taux obligatoire pour la monnaie iranienne, à 11.300 IRR pour les importations officielles et 14.000 pour les particuliers, avec des limitations draconiennes de montant.
Cette décision a provoqué l'apparition d'un marché noir, jusqu'alors inexistant, sur lequel les cours se sont envolés, tandis que les autorités multipliaient les contrôles policiers et annonçaient des peines sévères contre la "contrebande" de devises.
Le pays connaît également une ruée vers l'or, dont le cours a enregistré une hausse de plus de 50% ces deux dernières semaines.

"A l'heure actuelle, en raison de la situation du marché, l'Iran peut vendre son pétrole à n'importe quel pays (...) Avec les sanctions, le prix du pétrole va augmenter et ce sera au détriment de l'Europe et des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Lundi, les pays de l'UE se sont mis d'accord pour imposer un embargo pétrolier graduel contre l'Iran et sanctionner sa banque centrale. L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'Union européenne, notamment à la Grèce, à l'Italie et à l'Espagne.
Les Occidentaux craignent que le programme nucléaire iranien, dont Téhéran affirme qu'il est strictement civil, ne dissimule une tentative de construire des armes nucléaires.
L'ancien ministre du Renseignement Ali Falahian a appelé à des mesures de rétorsion contre les Européens, suggérant de "cesser les exportations du pétrole iranien (vers l'Europe) avant la période de six mois (prévue pour la mise en oeuvre de l'embargo) afin de faire augmenter le prix du pétrole et perturber les plans des Européens".
Malgré les dénégations iraniennes, l'annonce de nouvelles sanctions a coïncidé avec une chute du rial sur le marché noir, seul baromètre désormais disponible pour la monnaie iranienne.
Le rial, qui s'échangeait lundi à plus de 20.000 IRR par dollar US, a perdu 50% de sa valeur en un an alors que les sanctions financières sévères mises en place en 2010 par les Occidentaux ont commencé à asphyxier l'économie iranienne en créant notamment une pénurie de devises.
L'Iran, deuxième producteur de l'OPEP, a en effet de plus en plus de mal à rapatrier le paiement de ses exportations pétrolières, qui ont représenté plus de 100 milliards de dollars en 2011.
La pénurie de devises a entraîné une forte baisse du rial depuis octobre, et poussé les autorités à fixer autoritairement la semaine dernière un double taux obligatoire pour la monnaie iranienne, à 11.300 IRR pour les importations officielles et 14.000 pour les particuliers, avec des limitations draconiennes de montant.
Cette décision a provoqué l'apparition d'un marché noir, jusqu'alors inexistant, sur lequel les cours se sont envolés, tandis que les autorités multipliaient les contrôles policiers et annonçaient des peines sévères contre la "contrebande" de devises.
Le pays connaît également une ruée vers l'or, dont le cours a enregistré une hausse de plus de 50% ces deux dernières semaines.

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