Le déficit commercial de la France * en février 2011 est le plus important jamais enregistré. De plus, celui du mois de janvier a été revu à la hausse.
Les exportations de la France ont progressé de 1,1 % sur le mois, à 34,7 milliards € après +1,9 % en janvier. Cependant, ceci a été dépassé par la hausse des importations, +2,0 % sur le mois, ces dernières atteignant 41,3 milliards €.
Par conséquent, le déficit commercial dépasse pour le second mois consécutif la barre des 6 milliards €, à 6,6 milliards €. Il s’agit d’un nouveau record, le précédent datant d’octobre 2008 (6,3 milliards €).
Le premier trimestre est donc mal parti en ce qui concerne la contribution à la croissance du PIB de la France des échanges extérieurs. Une contribution négative paraît désormais inévitable (probable autour de -0,5 % de croissance en moins).
Les exportations de la France ont progressé de 1,1 % sur le mois, à 34,7 milliards € après +1,9 % en janvier. Cependant, ceci a été dépassé par la hausse des importations, +2,0 % sur le mois, ces dernières atteignant 41,3 milliards €.
Par conséquent, le déficit commercial dépasse pour le second mois consécutif la barre des 6 milliards €, à 6,6 milliards €. Il s’agit d’un nouveau record, le précédent datant d’octobre 2008 (6,3 milliards €).
Le premier trimestre est donc mal parti en ce qui concerne la contribution à la croissance du PIB de la France des échanges extérieurs. Une contribution négative paraît désormais inévitable (probable autour de -0,5 % de croissance en moins).
Une part importante de l’augmentation du déficit est liée à l’importation des matières premières, pétrole mais aussi les métaux et biens intermédiaires (produits chimiques). Les hausses des cours de ces derniers mois s’y retrouvent.
Comme nous le notions le mois dernier, le début de correction pour les importations d’automobiles (forte hausse sur novembre-janvier avec les commandes liées à la fin de la prime à la casse) ne sera pas suffisant pour réduire fortement le déficit.
Le poids de la facture pétrolière (environ 3 % du PIB fin 2010) s’accroît donc un peu plus. Avec niveau actuel du Brent (proche de 120 $/b), le surcoût pour l’économie française est proche de 1 % du PIB (ponction de 1 % de PIB sur une année).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
Comme nous le notions le mois dernier, le début de correction pour les importations d’automobiles (forte hausse sur novembre-janvier avec les commandes liées à la fin de la prime à la casse) ne sera pas suffisant pour réduire fortement le déficit.
Le poids de la facture pétrolière (environ 3 % du PIB fin 2010) s’accroît donc un peu plus. Avec niveau actuel du Brent (proche de 120 $/b), le surcoût pour l’économie française est proche de 1 % du PIB (ponction de 1 % de PIB sur une année).
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
